L’Oasis d’Al Qattara

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4 000 ANS D’HISTOIRE

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Cette oasis contient des hectares de palmiers et d’arbres fruitiers ainsi qu’une tombe de plus de 4 000 ans, d’anciennes mosquées, des maisons fortifiées et un marché

Dix-neuf bâtiments anciens, datant de la moitié du XVIIIe siècle au début du XXe siècle, sont nichés au sein d’un ensemble séduisant de palmiers dattiers, de vergers et d’allées dans l’oasis d’Al Qattara. Ces constructions comprennent des mosquées, des maisons fortifiées et un souk (marché traditionnel).

Bien que l’oasis ait été exploitée depuis au moins 300 ans, une tombe de 14 mètres de long découverte à l’Est de l’oasis et contenant une collection d’anciens artefacts vieux de 4 000 à 3 000 ans démontre qu’elle fût habitée il y a déjà des millénaires.

L’oasis et son haraat (villages historiques au bord des oasis) permettent d’en apprendre davantage sur les activités religieuses, domestiques et commerciales dans la région. Dans l’ancien haraat, se trouvent de nombreuses mosquées, plusieurs résidences dont certaines avec des espaces de stockage, trois forts, un souk, et de nombreuses plantations, dont la plupart sont toujours en activité.

LE TOMBEAU D’AL QATTARA

Le tombeau est situé à l’extrémité orientale de l’oasis et les fouilles ont permis d’y découvrir des bijoux, y compris des boucles d’oreille en or, une importante cache d’armes, des récipients en pierre et de la poterie. Tous ces artefacts sont exposés au Musée d’Al-Aïn. Ce site de l’âge de Bronze a été estimé avoir été établi entre 2 000 et 1 000 ans av. J.-C., une période importante dans le développement culturel d’Al-Aïn.

LE SOUK D’AL QATTARA

Le souk d’Al Qattara date des années 1930. La structure d’origine demeure largement intacte, bien que de légères restaurations de l’édifice aient été effectuées en 1976. Le souk comprend un couloir d’environ 35 mètres de long où 19 magasins sont aménagés de chaque côté du passage central couvert.
Le bâtiment illustre les techniques traditionnelles de construction dans les oasis – des murs massifs en terre épaisse avec un nombre restreint de petites ouvertures pour laisser passer la lumière et l’aération. Le toit fût construit avec des rondins et des nattes de palmiers, et le sol et les murs furent enduits de terre.

LA TOUR DE GUET D’AL DARAMAKAH

La tour de guet d’Al Daramakah, construite par l’une des familles vivant dans l’oasis pour protéger sa source d’eau stratégique, se trouve à l’extrémité Sud-Est de l’oasis. L’eau était fournie par un système d’irrigation appelé falaj, formé de canalisations souterraines amenant l’eau depuis les monts Hajar, situés à plusieurs kilomètres à l’Est.